Les autres acteurs de la Convention

Chapô
La Convention Citoyenne rassemble différents acteurs :
Paragraphe(s)
les acteurs de la Convention

 

Animateurs et facilitateurs

Des professionnels de l’ingénierie de la concertation et de l’animation de dialogues citoyens seront chargés de l’animation des travaux, tout au long de la Convention Citoyenne.

Répartis au sein de sous-groupes de 10 à 20 personnes lors des temps de délibération, les facilitateurs et facilitatrices auront pour objectifs de : 

 

  • Rendre plus fluide et agréable le travail du groupe ;
  • Se mettre au service de l’efficacité des échanges et travaux du groupe ; 
  • Favoriser l’expression des points de vue dans leur diversité et l’équité des temps de parole de chacune et chacun ;
  • Veiller au respect du protocole d’animation et du déroulé général de la session en vue d’assurer l’équité de traitement de chaque sous-groupe ;
  • Assurer le lien avec les animateurs et les organisateurs pour faire remonter les besoins (logistiques, techniques, expertise) du sous-groupe. 

 

Sur la base du déroulé des sessions et des objectifs fixés pour chaque séquence de travail en lien avec les équipes d’animation et les organisateurs, les facilitateurs et facilitatrices s’assurent que les participantes et participants sont en confiance et accompagnent le groupe vers la réalisation des objectifs définis pour chaque atelier et séquence de travail. 

Les chercheurs-observateurs et les évaluateurs

Le Comité de Gouvernance a proposé à des chercheuses et chercheurs, ainsi qu’à des étudiantes et étudiants, de toutes les disciplines scientifiques de suivre la Convention Citoyenne, dans le cadre d’un projet de recherche utile au regard du sujet. Ils auront ainsi la possibilité d’observer le processus afin de produire des analyses et d’en tirer des enseignements.

Soufflets
Titre
Projets de recherche portant sur la Participation citoyenne
Texte

 

Equipe : Yves Sintomer, Lionel Cordier, Chloé Santoro et Selma Tilikete
Projet : Cette équipe interdisciplinaire porte un intérêt de longue date aux dispositifs de participation citoyenne organisés sur la base du tirage au sort. Leur projet croise plusieurs enjeux avec une attention particulière portée à la qualité des processus délibératifs, aux interactions entre citoyens et experts et la place des pouvoirs publics.

 

Chercheur-observateur : Theophile Pénigaud 
Projet : Philosophe de terrain, spécialiste de théorie de la démocratie et de la délibération, Théophile Pénigaud étudie la formation du jugement politique, en particulier ses évolutions sous l’effet de débats contradictoires et par l’écoute des autres.

 

Chercheur-observateur : Sébastien Abad 
Projet : Praticien hospitalier, Sébastien Abad porte un projet en collaboration avec une équipe de médecins en soins palliatifs. Leur projet étudiera les modalités de l’autonomie de la décision et son traitement dans le cadre de la Convention Citoyenne sur la fin de vie.

 

Chercheur-observateur : Romain Aubert 
Projet : Pour ses recherches, Romain Aubert analyse les conditions de transformation des institutions, notamment vers la participation citoyenne, en s’intéressant particulièrement au Conseil économique social et environnemental.

 

Chercheur-observateur : Hugh Pope
Projet : Ecrivain, analyste et journaliste, Hugh Pope s’intéresse à la question du renouveau démocratique. Pour ce faire, il étudie l’organisation concrète de la Convention citoyenne, les ressentis des citoyennes et citoyens, ainsi que l’utilisation du tirage au sort.

 

Equipe : Stéphanie Lacour et Jacques Commaille 
Projet : Cette équipe s’intéresse à la place du droit dans les débats, en particulier son rôle en tant que registre d’expertise. Les conditions de l’édiction et de la mise en œuvre des énoncés juridiques, la coexistence du droit avec d’autres régimes normatifs, sont autant d’enjeux qu’ils analysent dans le cadre de la convention citoyenne sur la fin de vie. 

 

Chercheuse-observatrice : Stéphanie Wojcik
Projet : Le travail de Stéphanie Wojcik porte sur le rôle des technologies numériques dans le développement de la démocratie participative. Dans le cadre des travaux de la Convention, elle s’intéresse à la manière dont les participants mobilisent les technologies à des fins d’information sur les sujets en débat.

 

Chercheur-observateur : Pierre Mesure
Projet : Expert à Digidem Lab, laboratoire indépendant spécialisé en démocratie participative, Pierre Mesure est présent à la Convention citoyenne afin d’observer les détails de la mise en place de la Convention. Digidem Lab travaille actuellement à l’organisation de Conventions citoyennes en  Suède.

 

 

Etudiant-observateur : Mattis Kennouche 
Projet : Mattis Kennouche est en Master d’Ingénierie de la concertation et à ce titre, il observe la Convention citoyenne dans une démarche d’approfondissement du domaine pratique de la participation et concertation citoyennes.

 

Etudiant-observateur : Bernhard Stüer 
Projet : Dans le cadre de son master en Droit public et démocratie, Bernhard Stüer s’intéresse aux modalités de la Convention citoyenne analysant le potentiel de cet instrument de participation citoyenne dans le cadre de la démocratie participative.

 

Etudiant-observateur : Miguel Von Fedak
Projet : Miguel Von Fedak étudie les modalités des délibérations des citoyens et citoyenne, en s’intéressant particulièrement à la dimension argumentative des débats et la faàon dont les  enjeux nationaux et internationaux s’y insèrent.

 

Etudiant-observateur : Andéol Lê Quan Phong 
Projet : Andéol Lê Quan Phong est étudiant en Master de Théorie politique. Pour ses recherches, il s’intéresse aux mécanismes de prise de décision collective dans la Convention, en prenant également en compte son cadrage et son organisation.  

 

Etudiant-observateur : Baptiste Bayon

Projet : Pour ses recherches Baptiste Bayon s’intéresse aux dynamiques à l’œuvre dans la délibération, plus particulièrement à la manière dont les processus sociaux vont structurer l’argumentation. S’appuyant sur les travaux de Serge Moscovici, ses recherches portent sur l’impact des différents groupes sociaux sur l’évolution des opinions.

 

Etudiante-observatrice : Laura Lehmann
Projet : Intéressée par la dimension concrète de la participation citoyenne, Laura Lehmann étudie dans quelle mesure le protocole méthodologique de la Convention citoyenne sur la fin de vie permet la participation des citoyennes et citoyens à la construction de politiques publiques.


 

Etudiante : Elisa Dalila
Projet : S’inscrivant au carrefour de la théorie politique et de la pratique, Elisa Dalila s’intéresse à la crise de défiance envers les institutions et la politique. Pour ses recherches, elle travaille sur l’application concrète des principes théoriques de la démocratie dans le cadre de la Convention citoyenne.

 

Etudiant-observateur : Maxime Charcosset 

Projet : Etudiant en master de science sociales, Maxime Charcosset s’intéresse à la place des dispositifs délibératifs dans la transformation des pratiques et des modes de gouvernance. Pour cela, ses analyses s’appliqueront à suivre le parcours de la délibération, en partant du déroulement du dispositif lui-même tout en suivant la trajectoire institutionnelle de l'avis citoyen au sein des différents organes compétents.

 


 

Titre
Projets de recherche associant Participation citoyenne et fin de vie
Texte

Equipe interdisciplinaire : Michel Wieviorka, Régis Meyran et Philippe Portier
Projet : Le projet de l’équipe interdisciplinaire composée de Michel Wieviorka, Régis Meyran et Philippe Portier porte sur les questions posées par la fin de vie, au carrefour d’enjeux sociologiques, philosophiques éthiques et politiques. Les débats de la Convention seront essentiels pour explorer plusieurs enjeux : cadre actuel de la fin de vie, rapport des Français au savoir médical, etc.

 

Equipe : Michèle Levy-Soussan et Frank Ferrari

Projet : Le projet de Michèle Levy-Soussan et Frank Ferrari, qui co-animent la Cellule de Support Ethique de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, associe patients partenaires, soignants, chercheurs en sciences humaines et sociales, ainsi que citoyens. Ils souhaitent suivre les travaux de la Convention citoyenne avec une attention particulière portée aux représentations, expériences, connaissances de l’accompagnement de la fin de vie, et leur évolution.

 

Etudiante-observatrice : Claire Barbier 
Projet : Dans le cadre de sa recherche, Claire Barbier s’intéresse aux motivations des citoyennes et citoyens à participer à la Convention citoyenne sur la Fin de vie. Elle s’inscrit dans une démarche de promotion d’une culture démocratique de la participation, tout en cherchant à produire un travail utile à l’amélioration du domaine de la fin de vie en France.

 

Etudiante-observatrice : Nina Margelin
Projet : Nina Margelin travaille sur l’évolution de la politisation des citoyens participant à des expériences de démocratie participative. Pour ses recherches, elle étudiera les interactions, les discussions et les débats afin de rendre compte de l’influence de la Convention sur les enjeux politique.


 

Titre
Projets de recherche portant sur la fin de vie
Texte

Chercheuse-observatrice : Emmanuèle AURIAC-SLUSARCZYK
Projet : Le projet pluridisciplinaire SlaMOR coporté par 3 laboratoires (ACTé, 2LPNet Préfics) représenté par Emmanuèle Auriac Slusaczyk étudie la mise mot des ressentis et perceptions au sein des discours portant sur le trépas (mort, sédation) qui sera appliquée ici aux discours, évolutifs, des citoyens.

 

Chercheuse-observatrice : Roxane Delpech
Projet : Le travail de thèse de Roxane Delpech consiste en une étude juridique, sociologique et psychologique de l’application en oncologie de la partie de la loi Claeys-Leonetti relative aux directives anticipées.

 

Chercheuse-observatrice : Laurence Gatti 
Projet : Laurence Gatti porte un projet interdisciplinaire, IFTRAAVIE (Informer, Former et TRAnsformer l’Accompagnement de fin de VIE), portant sur la diffusion des normes sur la fin de vie auprès de cibles diverses.

 

Chercheuse-observatrice : Stephanie ROHLFING-DIJOUX

Projet : Le projet de recherche intitulé La Fin de vie : problème social, dilemme médical, et raisonnement juridique – approche franco-allemande est coordonné par Stephanie Rohlfing-Dijoux et mené par une équipe de chercheurs pluridisciplinaire d’universitaires français et allemands : juristes, historiens, médecins, anthropologues, politologues, sociologues et philosophes. Il se propose d’analyser la fin de vie à partir des axes qui sont les représentations culturelles de la mort, les âges et les acteurs de la fin de vie, les modalités de la fin de vie entre l’euthanasie, l’assistance au suicide et la sédation. La non-discrimination lors des pratiques de la fin de vie traite en particulier l’accès aux soins palliatifs, la prise en compte des valeurs culturelles du patient et le problème du triage. Il s’agit d’une étude comparée qui examine les divergences et/ou convergences entre les législations et jurisprudences relatives à la fin de vie en Allemagne et en France.

 

Chercheuse-observatrice : Lucile Saillard
Projet : Infirmière de pratique avancée dans un cabinet médical, la participation de Lucile Saillard en tant qu’observatrice de la Convention citoyenne sur la fin de vie s’intègre dans l’élaboration d’un protocole de recherche participative pour améliorer l’offre en soins palliatifs en soins primaires.


 

Les fact-checkers

Présents lors de l’ensemble des neuf sessions de travail de la Convention les fact-checkers constituent une équipe ressource, à la disposition des citoyennes et citoyens, pour le bon déroulement des travaux.

Ils ont pour mission le traitement des demandes d’éclaircissement sur des sujets factuels, afin de lever un doute, de vérifier des informations, des données et leurs sources, ou de faire évoluer la discussion.